C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le coeur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...
Points forts: Ce roman nous permet de mieux comprendre la vie des gens en Israël et dans les territoires palestiniens. En effet, cette histoire nous plonge dans la vie de tous les jours des habitants de ces régions, et ce, sans le filtre que les médias utilisent lorsqu'ils en parlent. On comprend mieux les prémisses du conflit, les différentes raisons qui expliquent que ça ne se règle pas et surtout, on voit que beaucoup de gens, là-bas, veulent la fin de la guerre, mais qu'ils ne peuvent pas faire avancer les choses.
Points faibles: C'est très court, et il manque d'action. C'est plutôt un roman d'émotion.
Note:1/2
Par Valérie Zenatti. Une bouteille dans la mer de Gaza. L'école des loisirs (166 p.)
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