vendredi 4 septembre 2015

Une histoire du monde sans sortir de chez moi

Si l'Américain Bill Bryson nous a régalés de désopilantes chroniques sur ses compatriotes, c'est dans un vieux presbytères anglais qu'il a élu domicile. Là il découvre que beaucoup d'événements qui se sont produits un peu partout depuis au moins deux siècles se retrouvent sous forme d'objets et de rituels dans notre intérieur. Il entreprend alors un Grand Tour à l'échelle d'une maison pour raconter de pièce en pièce l'aventure du génie humain. Au fil de cette histoire de l'envers du décor, vous croiserez des personnages tels que Virginia Woolf (qui n'aimait pas sa bonne) et Karl Marx (qui couchait avec la sienne), vous saurez tout sur l'invention de la tapette à souris et vous comprendrez que sans les "water-closets à chasse d'eau" il n'y aurait pas eu de révolution industrielle.

Points forts: On apprend plein de choses sur l'histoire, de façon détendue: les chapitres sont classés par pièce, mais il n'y a pas d'ordre chronologique et on passe de l'exposition universelle de 1851 à la culture du maïs et de la pomme de terre par les peuples d'Amérique centrale il y a 10 000 ans en passant par la construction du presbytère où habite l'auteur et le village préhistorique de Skara Brae. Donc ce n'est pas l'Histoire avec un grand H, mais plusieurs petites anecdotes qui sont toujours intéressantes à raconter.

Points faibles: Il y a beaucoup de noms et on en oublie certains, ce qui est mélangeant car on revient parfois sur une personne dont on a parlé 5 chapitres plus tôt.

Note:

Par Bill Bryson. Une histoire du monde sans sortir de chez moi. Éditions Payot (640 p.)

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